Détention et santé sous le prisme du genre
Le 7 mai 2019, le centre fermé pour femmes de Holsbeek est inauguré. Officiellement, il s’agit de “poursuivre l’humanisation des centres fermés à l’égard des groupes cibles vulnérables”. Mais les détenues, isolées, y vivent au rythme de l’univers carcéral sous la menace d’être expulsées à tout moment. Par l’exposition et les rencontres, Anaïs Carton et Pauline Fonsny souhaitent dénoncer les conditions de détention et, plus spécifiquement, le non-accès aux droits sexuels et reproductifs.
À travers des photographies, des témoignages de détenues et un recueil d’entretiens, l’exposition se penchera sur les conditions d’enfermement des femmes migrantes en Belgique. Elle accueillera également les maquettes des centres fermés à Steenokkerzel, réalisées par Céline de Vos à l’initiative du collectif Getting The Voice Out qui soutient les luttes à l’intérieur des centres en faisant sortir la voix des personnes détenues.