J’ai rêvé la révolution
Une prisonnière, Olympe de Gouges, en attente de procès ; son geôlier, un jeune soldat ; la mère de ce dernier, qui vient de la campagne. L’action se concentre sur cinq journées, entre le 28 octobre et le 3 novembre 1793, cinq journées où les personnages s’observent, s’écoutent, se jugent, se dévoilent, échangent, se sauvent — ou tentent de se sauver -, s’influencent et, surtout, se parlent. Cinq journées où la prisonnière écrit aussi beaucoup.
À la lecture de la pièce, Zabo, musicienne et compositrice, a imaginé le peuple en choeur, faisant de « J’ai rêvé la révolution » un spectacle musical. Et tandis que la France se parlait derrière des masques, la compagnie lança, en plein confinement, un appel à chanter ensemble. Les quarante personnes qu’elle a rassemblées, de milieux, d’âges et de villages différents, accompagnent aujourd’hui la création et font de « J’ai rêvé la révolution », un spectacle fondateur, d’une rare humanité et d’une troublante actualité !