Ni à la rue, ni à l’hosto
Quand ça ne tourne pas bien dans la tête, on peut vite perdre ses moyens, être marginalisé∙e et se retrouver à la rue. Quand on est à la rue ou sans-papier, il y a de quoi tourner fou. On n’est pas à l’abri d’un passage en psychiatrie. Précarisations sociale, psychique et administrative ne cessent ainsi de se renforcer. Face à cette spirale infernale, les services sociaux comme de santé mentale se sentent souvent impuissants. Leurs actions se réduisent à du palliatif. Les personnes en difficultés errent entre la rue et les différents services. Comment ceux-ci pourraient-ils se renforcer, mutuellement et avec d’autres, pour faire vraiment soin, pour inverser la spirale et exiger des issues au sans-chez-soirisme ? Au lieu de médicaliser le social, ne s’agirait-il pas de socialiser le soin et de soigner les rapports sociaux ?Avec
- Charly Sibille, psychiatre, Équipe mobile de crise CHU Saint-Pierre
- Nordine Saïdi, intervenant social auprès des jeunes en errance, Macadam asbl ;
- Roberto Marzipani, Individu dans une Merde Matérielle Énorme mais Non Sans Exigences (Immense)
- Animation : Eleni Alevanti (docteure en sciences sociales et intervenante en psychiatrie dans l’équipe mobile de crise CHU Saint-Pierre) et Mathieu Bietlot (auteur de Folie de l’hospitalité, un autre accueil des personnes en trouble psychique, directeur de la Maison du Livre).
ÉVÉNEMENT
PASSÉ !
Gratuit