Foudres de l’étonnement – Ecritures en prose

On l’oublie souvent – parce qu’on oublie de considérer les mots – mais être étonné.e, c’est d’abord être ébranlé.e — par le tonnerre. Quelque chose survient, qui nous frappe, comme la foudre, par son intensité, son étrangeté, sa singularité, sa grandeur, son ampleur… On est ébaubi, époustouflé, médusé ; on s’exclame Kaï ! ou Saperlipopette ! Quelque chose pénètre en nous, comme par effraction, et quelque chose s’ouvre, pour œuvrer – ou non – à des transformations intérieures. Car il y a ce qui nous étonne, l’objet de l’étonnement, et ce que nous fait l’étonnement, ses effets : ce sont ces deux dimensions qui seront explorées dans cet atelier d’écriture créative.